SITEVI... Encore un obscur acronyme me direz vous ? Gagné. Car il s'agit du Salon International pour les filières vigne-vin, fruits-légumes et oléiculture. Rien que ça ! En somme, un salon professionnel se tenant au parc des expositions de Montpellier destiné à présenter toutes les nouveautés en termes d'équipements techniques avec une prédominance pour la filière viticole.
L'occasion de découvrir de bien belles choses.
Ce qu'il y a de bien au SITEVI, c'est que l'on peut être surpris à chaque stand. Entre un véhicule tout droit sorti de Mad Max (en réalité un semi-remorque dernier cri) et des réacteurs d'un avion supersonique (un érafloir permettant de séparer les grains de raisin des rafles avant la fermentation alcoolique), on se croirait davantage dans un film que sur un salon spécialisé vins.
"Que de couleurs ! Que de couleurs" se serait certainement exclamé Mac Mahon en découvrant ces matières sèches (c'est-à-dire tous les éléments hors vin) dernier cri. Il faut dire que ces bouteilles phosphorescentes, idéales en boîte de nuit, et ces bouchons multicolores ont le mérite de dépoussiérer l'image parfois vieillissante du vin. Reste à savoir si les consommateurs pourraient être séduits.
Et puis il y a les cuves. Encore des cuves. Toujours des cuves. Des cuves de toutes tailles et de toutes formes. Des octogonales, des ovales, des rondes, des grandes, des petites, des matériaux divers et variés. Le paradis des cuvophiles (mot inconnu dans le petit Larousse mais qui mériterait certainement d'y être) !
Et voici la fameuse cuve ovale, parfaite pour permettre une bonne remise en suspension des lies dans le vin. Ces particules permettent, notamment dans le vin blanc, d'apporter de la matière (du "gras") lorsqu'elles sont régulièrement remuées. Cette cuve évite de faire cette opération manuellement (le bâtonnage), la force d'attraction de la lune induisant à elle seule ce mouvement à l'intérieur du contenant.
Enfin, de bien belles machines qui ressemblent étrangement à des carburateurs géants. Ce sont en fait des filtres tangentiels qui sont de plus en plus utilisés, en dépit de leur prix. Ceux-ci permettent de filtrer presque tous les types de vins, avec une turbidité finale très faible (c'est-à-dire que les vins sont presque totalement limpides).
Plus généralement, les filtrations sont très répandues car elles permettent de stabiliser les vins avant leur mise en bouteille. Certains y sont pourtant opposés (mention "ni collé ni filtré" sur certaines étiquettes), arguant qu'elle retire aux vins une partie de sa structure notamment aromatique.
En la matière, pas de dogme. Disons qu'il est possible de produire de grands vins filtrés ou non, tout dépend du niveau de risque que le vigneron est prêt à assumer. Les consommateurs ne souhaitent pas forcément avoir des vins déviant légèrement de leur aspect habituel, notamment en termes de couleur.
Waqouh, des soucoupes volantes ou des capsules pour aller sur la lune. Si on y ajoute un petit coup de rouge, on est sûr d'avoir des étoiles plein les yeux... Si, en plus, on ajoute des bouteilles phosphorescentes et des bouchons pop, on voit la vie en rose. Moi, je signe de suite !
RépondreSupprimerBon si on peut envoyer ces capsules occupées vers la lune , j'ai 2 "cuvonautes" près à partir dès que l'intérieur est au point c'est à dire contenant : biberons de blanc à volonté, emballages isothermes afin d'éviter tout excès de chaleur sur les parties arrondies des cuvonautes et en quantité suffisante, la couleurs peut être un plus.
RépondreSupprimertout voyage inférieur à 7 jours est inutile car l'expéditeur a besoin de ce laps de temps minimum pour un bon repos avant de pouvoir consommer à nouveau.
Toute proposition sera bien évidemment étudiée rapidement et donnera suite à une réponse.