Bon, nous avons tous connu la fin de journée, fatigué par des heures interminables passées au bureau, et la question que l'on préfèrerait ne pas se poser : que mange-t-on ce soir ? Là où l'équation se complique, c'est qu'il faut souvent ajouter quelques critères : ce serait bien de manger vite (car on est affamé), si possible quelque chose de bon qui pourrait pourquoi pas être facilement partagé avec les amis que l'on était sur le point d'appeler pour éviter de déprimer. Et bien sûr, que tout cela soit abordable. Eh bien, la solution est bretonne, j'ai nommé "la galette de blé noir".
Une fois que la galette a été retournée (elle se décolle toute seule quand elle est suffisamment cuite), il ne reste plus qu'à la garnir. Autant le dire tout de suite, j'ai joué le grand classique qui fait toujours son effet : la quasi-complète (euh oui, j'avais oublié le gruyère). Donc du bon jambon à l'os et un œuf de ferme cassé dessus plus tard, les babines sont en plein émoi. Dur dur d'attendre la fin de la cuisson de l'œuf.
S'ensuivent alors différentes possibilités de présentation : à commencer par la création contemporaine entre fauvisme et dripping. Bref, une explosion de couleurs et des parfums à émouvoir les plus blasés...
Pas besoin d'avoir eu une grand-mère bigoudène pour connaître le secret des galettes de blé noir (ou sarrasin). On ne peut guère faire plus simple : trois ingrédients que sont la farine de sarrasin (160 grammes), un œuf et de l'eau (37cl). il suffit de mettre tous les ingrédients dans un saladier et de mélanger, en ajoutant in fine 5g de gros sel. On obtient ainsi une belle pâte lisse (permettant de faire 5 galettes) qu'il n'est même pas besoin de faire reposer. Parfait, on avait très faim...
Vient alors l'instant critique : la cuisson de la galette. La poêle doit être très chaude. Après l'avoir bien beurrée, il ne reste plus qu'à y mettre une louche de pâte que l'on répartit sur toute la surface. Ca fume, ça fait plein de petites bulles à la surface de la pâte. Bref, tout cela prend forme. Et en plus ça sent divinement bon. Que demande le peuple !
Une fois que la galette a été retournée (elle se décolle toute seule quand elle est suffisamment cuite), il ne reste plus qu'à la garnir. Autant le dire tout de suite, j'ai joué le grand classique qui fait toujours son effet : la quasi-complète (euh oui, j'avais oublié le gruyère). Donc du bon jambon à l'os et un œuf de ferme cassé dessus plus tard, les babines sont en plein émoi. Dur dur d'attendre la fin de la cuisson de l'œuf.
S'ensuivent alors différentes possibilités de présentation : à commencer par la création contemporaine entre fauvisme et dripping. Bref, une explosion de couleurs et des parfums à émouvoir les plus blasés...
Ou alors vous la jouer en mode rien ne dépasse, histoire de maintenir le suspense jusqu'à la première bouchée. tout dépend de votre niveau de sadisme culinaire. Dans tous les cas, vous n'aurez pas oublié d'ouvrir une belle bouteille de bière d'abbaye comme cette St-Rieul ambrée qui, en plus de changer du traditionnel (et un peu convenu) cidre, vous permettra de faire un excellent accord et n'en rendra votre petit moment breton que plus fort.
Bien sûr, le principe de ce genre de plat est de permettre d'utiliser n'importe quel reste du frigo. Méfiez-vous donc restes de chèvre, de thon, de tomates, de légumes... vous pourriez bien finir engalettés !
Et le tout pour à peine plus de quelques euros ! Alors, elle n'a pas du bon la crise ?
Il n'y a plus qu'à retrousser ses manches et à se lancer dans la composition de ces galettes qui donnent envie de se lécher les babines rien qu'en voyant les photos. Alors je n'ose imaginer ce que celà sera en réalité !
RépondreSupprimerCe sera délicieux, tout simplement !
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