samedi 29 juin 2013

Vinexpo 2013


Est-il nécessaire de présenter Vinexpo ? IL s’agit du plus grand salon du vin professionnel au monde. Evénement qui a lieu tous les deux ans à Bordeaux, en alternance une année sur deux avec Hong-Kong. Pendant cinq jours, les professionnels du vin du monde entier se retrouvent. Producteurs, importateurs, agents, distributeurs et beaucoup d’autres sont ainsi réunis et les affaires battent alors leur plein.

Vinexpo 2013

L’espace d’exposition est tout simplement gigantesque. Trois halls dont l’un de près d’1,5 kilomètre de long (il faut près d’un quart d’heure pour le traverser) où chaque exposant dispose d’un stand. De l’autre côté du lac, après avoir traversé la passerelle très VIP, l’on rejoint le palais des congrès dans lequel sont données des conférences sur des thèmes variés tels que « les jeunes et le vin », « l’avenir de la distribution du vin dans le monde » ou bien encore « le marché chinois en 2020 ».

Vinexpo 2013

Et voici l’intérieur de l’immense hall 1 dans lequel des centaines d’exposants sont réunis. Beaucoup de tentations, tant les pays producteurs présents et les beaux domaines sont nombreux !

Vinexpo 2013 barolo

Un exemple de mes dégustations : 10 barolo différents proposés par le comité interprofessionnel des vins de Barolo. Et que de belles choses bues… comme les Barolo des domaines Pio Cesare, Prunotto ou Luciano Sandrone dans des styles très différents.

Vinexpo 2013 Clusel-roch
En marge des grands halls d’expositions, certaines dégustations plus spécifiques sont organisées. Ici, les producteurs de vins bios présentaient leur gamme. Une mention spéciale pour l’excellent domaine Clusel-Roch en côte-rôtie qui produit des vins d’une finesse incomparable, reflétant à merveille leur terroir. De syrahs épicées, animales. Un plaisir immense dès le côte-rôtie d’entrée de gamme. Mais aussi des cuvées de coteaux du lyonnais (cépage : gamay) très bien faites. De très jolis vins de soif.

Vinexpo 2013 domaine de chamirey

Encore une très belle dégustation (quoiqu’un peu fatigante pour mes papilles !) : le château de Chamirey et le domaine des Perdrix (appartenant au même propriétaire). J’ai réussi à goûter toute la gamme, depuis un mâcon jusqu’à un Echézeaux. Deux beaux domaines bourguignons et une véritable découverte : la qualité des Mercurey blanc. Appellation moins prestigieuse mais ô combien qualitative.

Vinexpo 2013 whisky nikka

Mais Vinexpo, ce n’est pas seulement du vin. Les spiritueux sont très bien représentés. J’ai pu notamment faire une très belle dégustation de whiskys japonais chez Nikka. Avec un vrai coup de cœur pour le Taketsuru 21 ans, un modèle d’harmonie et de finesse.

Vinexpo 2013 saké dassai

Et comment ne pas résister à une nouvelle dégustation de sakés chez Dassai après ma première expérience quelques jours plus tôt à Tokyo ? Un accueil adorable et de nouvelles cuvées découvertes. Mon palais ne s’est pas encore réellement habitué au goût du saké mais j’y travaille ardemment !

Vinexpo 2013 yarden

Et puis, comme dans toute expérience, il y a parfois de grandes déceptions. Celle de la fin de salon s’est appelée Yarden. Il s’agit de la marque de vin israélien la plus connue (et la mieux distribuée en France à n’en pas douter). La plupart des vins se sont avérés souvent verts, parfois lourds voire caricaturaux (je parle ici du pétillant). A éviter ou à goûter pour les aventuriers.

Vinexpo 2013

Enfin, quelques œuvres d’art sont exposées en extérieur. Des bonbons géants…

Vinexpo 2013

… et des chats ravitailleurs (de vin ?).





jeudi 27 juin 2013

L’omniprésence des conglomérats dans le capitalisme coréen – l’exemple de Hyundai



Seoul Hyundai

Bon, l’exemple le plus connu : les voitures. Hyundai et l’un des constructeurs coréens les plus connus à l’étranger. Les rues de Séoul sont d’ailleurs remplies de voitures coréennes, dont certaines marques peu voire pas présentes chez nous (Equus par exemple).

Seoul Hyundai

Mais Hyundai est également présent dans les ascenseurs … 

Seoul Hyundai

... et dans l'acier ce qui finalement peut être assez pratique (notamment en termes d’approvisionnement).

Seoul Hyundai

Surprenant également de croiser une station essence Hyundai…

Seoul Hyundai

… ou de découvrir une agence bancaire Hyundai. Pratique pour obtenir une carte de crédit et placer ses économies. Ou pour retirer des espèces …

Seoul Hyundai

… et faire ses courses dans un grand magasin Hyundai !




Séoul : « concept building » autour du vin et de la gastronomie


Seoul wine bar bar à vin Korea Corée

Lors de mon passage à Séoul, j’ai eu la chance de pouvoir découvrir un concept intéressant : celui d’un immeuble tourné sur cinq étages autour du vin et de la gastronomie. Un lieu unique dédié aux gourmets désireux d’apprendre et de passer du bon temps.

Seoul wine bar bar à vin Korea Corée

Assez logiquement, le bâtiment se compose d’un caviste haut de gamme sur deux étages. Ce dernier attire une clientèle assez aisée. L’assortiment n’était pas aussi impressionnant que chez certains cavistes japonais mais n’en demeurait toutefois pas moins impressionnant.

Seoul wine bar bar à vin Korea Corée

Au deuxième étage du bâtiment, une académie du vin dispense les enseignements du WSET, organisme londonien qui forme notamment les Masters of Wine.

Seoul wine bar bar à vin Korea Corée

A l’étage supérieur, un café / boulangerie avec pièce ouverte sur l’atelier de fabrication…

Seoul wine bar bar à vin Korea Corée

… et un espace dégustation et de détente avec bibliothèque. Le dernier étage était composé pour sa part d’une école de cuisine ou nous avons pu rencontrer deux chefs japonais très francophiles.

Seoul wine bar bar à vin Korea Corée

Et enfin, le sous-sol de l’immeuble était occupé par un bar à vins très contemporain avec une carte des vins à faire pâlir d’envie nombre de bars à vins de Paris et d’ailleurs ! Plusieurs centaines de références avec de nombreuses raretés. Une véritable caverne d’Ali Baba.


Les alcools japonais

Le Japon est un pays producteur de nombreux alcools locaux, au premier rang desquels le saké (alcool de riz). Si ce dernier est en perte de vitesse parmi les jeunes générations, d’autres alcools sont populaires. En excluant la bière, l’umeshu (alcool de prune) est un apéritif très agréable que l’on trouve dans tous les restaurants. Une belle découverte.

Saké Japon Japan 2013

Le saké est un alcool traditionnel au Japon. On le retrouve ainsi dans des lieux insolites. Ici, un ensemble de cuves de saké présentes quelques mètres avant l’entrée du temple Meiji de Tokyo. Assez curieusement, celles-ci faisaient face à un ensemble de barriques de vins de Bourgogne… Les producteurs recherchent ainsi la bénédiction des Dieux.

Saké Japon Japan 2013

Le saké est un alcool très intéressant. Il existe plusieurs types de saké, en fonction de la qualité du riz utilisé bien sûr, mais surtout en fonction du degré de polissage des grains de riz. Plus le riz est poli, plus les éléments indésirables (vitamines, protéines, graisses) vont être éliminés pour ne garder que l’amidon.  Le saké va ainsi gagner en pureté.

Saké japon Japan 2013

Au cours du processus de fabrication du saké, le riz poli est lavé et trempé puis fait l'objet d'une cuisson. A l'issue de ces différentes étapes, le riz est ensemencé pour que des enzymes nécessaires à sa saccharification y pénètrent. A ce moment, le riz est légèrement croquant et un peu sucré. Il restera ensuite encore quelques opérations (fermentation, pressurage et maturation).


Deux des bouteilles goûtées chez Dassai dans leur Saké bar de Tokyo. Difficile de décrire des sakés lorsque l’on n’est pas habitué à en déguster… mais disons que l’impression générale des sakés Dassai était celle de pureté, avec des différences aromatiques subtiles entre les cuvées. Il faut dire que cette entreprise ne produit que la plus haute qualité de saké.

saké Japon Japan 2013

Les étiquettes de saké sont souvent assez graphiques. De nombreux restaurants exposent ainsi leurs bouteilles vides à l’entrée.

umeshu Japon Japan 2013
umeshu Japon Japan 2013
Hormis le saké, certains alcools japonais sont délicieux. A l'instar de l'umeshu (l'alcool de prune) qui se boit "on the rocks" et présente des notes caractéristiques d'amande et d'abricot. Délicieux en apéritif (ici, deux des umeshu que j'ai dégustés. Le second était nettement plus concentré et élégant que le premier...).

Tokyo caviste enoteca Japan wine shop

La distribution d’alcool au Japon se faisait traditionnellement via des petites échoppes de quartiers qui assuraient également la livraison des alcools aux restaurants. Si ces petits commerces existent toujours, leur poids a progressivement diminué dans la distribution d’alcool au Japon. Une part croissante des ventes d’alcool est réalisée dans les supermarchés et dans les "convenient stores" (petits supermarchés de proximité). Mais à l’autre extrémité, l’on trouve au Japon cavistes très luxueux, comme sur cette photo (le caviste Enoteca dans le quartier tokyoïte de Hiroo).



Tokyo caviste enoteca Japan wine shop

La sélection de ce caviste haut de gamme n’a rien à envier aux meilleurs cavistes parisiens. Ici la sélection « Bourgogne » qui étaient tout simplement impressionnante. Petite anecdote : le caviste n’est pas assuré contre les tremblements de terre (car aucun assureur ne le propose…). Lors du dernier événement de ce type, plus de 200 bouteilles sont tombées des présentoirs, soit une perte sèche considérable pour le caviste. Pas toujours évident d’être caviste au Japon !
 
wine bar tokyo japan japon

Ces dernières années, de très nombreux bars à vins ont fleuri dans les grandes villes, comme ici à Tokyo dans le quartier d’Ibesu.

lundi 24 juin 2013

Les croyances japonaises


Le japon est un pays passionnant où de nombreuses croyances et traditions rythment la vie quotidienne.  


A l'entrée des sanctuaires shinto, les croyants accèdent à un bassin couvert (le chozuya) où ils se servent de petites louches pour prendre de l'eau à une fontaine leur permettant de se laver les mains et de se rincer la bouche afin de se présenter dans le sanctuaire sans souillure et péché.


Ces louches (les hishaku) sont également parfois en bambou comme ici dans un sanctuaire tokyoïte.


L'on trouve également dans les sanctuaires des tablettes votives sur lesquelles les fidèles indiquent leurs prières. Ils les accrochent ensuite sur un support dédié en espérant que celles-ci seront exaucées.


Certaines de ces tablettes sont parfois peintes et forment un ensemble chatoyant.


Une autre pratique très intéressante correspond, moyennant 100 yens (soit un peu moins d'un euro), à se faire prédire la bonne fortune. Le rituel est bien codifié. Dans un premier temps, il faut tirer un petit bâton sur lequel est indiqué un numéro correspondant à un casier en bois (photo). Le fidèle se dirige ensuite vers le casier indiqué pour en retirer un petit papier. Celui-ci mentionne soit une bonne nouvelle soit une mauvaise nouvelle. Dans le premier cas, le papier sera précieusement conservé toute l'année. Dans le second cas, il sera non moins soigneusement accroché à un fil au sein du sanctuaire afin d'éloigner le mauvais sort !  


Voici un exemple de papiers qui ne devaient pas annoncer de très bonnes nouvelles...


Chose intéressante : au sein d'un sanctuaire shinto de Tokyo (dans un quartier commerçant) se trouvait également un petit édifice animiste. En l’occurrence, celui-ci était dressé en l'honneur du renard qui est le dieu protecteur de tous les commerçants. Les Japonais n'ont aucun problème à faire coexister plusieurs rites. Ainsi, au cours de sa vie, un Japonais pourra ainsi suivre les rites shinto mais finalement en fin de vie, se rapprocher des rites bouddhistes.  


Dans les sanctuaires shinto se trouvent des portails en bois peints, les torii. Ceux-ci séparent de manière symbolique le monde physique et le monde spirituel. Comme ici, ils sont parfois présents en très grands nombres et forment de véritables tunnels. Il convient normalement de les traverser en rentrant puis de les retraverser en sens inverse en sortant afin de retourner dans le monde profane. Certains ensembles, comme à Kyoto, peuvent être longs de plus d'un kilomètre.


Détail des torii du sanctuaire Nezu de Tokyo


Dans l'un des sanctuaires de Tokyo, les parents qui ont perdu un enfant en bas âge, l'associent à une statue de pierre (une mizuko) pour pouvoir se recueillir. Ils personnifient ces statues en les habillant et en leur mettant un jouet qui tourne avec le vent. Moment évidemment très émouvant.


La plupart des statues sont ornées de la même coiffe rouge qui les protège. Mais parfois, certains revêtent des vêtements qui ont certainement appartenu aux enfant décédés.


L'une des choses qui frappent certainement le plus en arrivant au Japon, c'est la présence de chat qui saluent à l'entrée de la plupart des commerces. Il s'agit de Maneki-neko, des chats qui, en fonction de la patte levée, sont censés attirer plus de clients (patte gauche) et/ou faire en sorte qu'ils dépensent plus d'argent (patte droite).


Ici, il s'agissait d'attirer plus de clients dans le magasin...


Ici, leur faire dépenser plus d'argent !


Enfin, pour finir, petite curiosité vue dans la rue Kappa-bashi dori de Tokyo. Un petit esprit de la rivière (Kappa-bashi) qui est censé se cacher dans les eaux du quartier, et dont les représentations sont présentes un peu partout, comme ici sur le trottoir !

Des vignes au Japon !

Le Japon est bien évidemment un pays consommateur de vins, où le niveau de connaissances est impressionnant parmi les amateurs, notamment dans les grandes villes. Mais le Japon est également un pays producteur de vins, notamment dans la région de Yamanashi que j’ai eu la chance de découvrir. Paysages intéressants, taille de la vigne surprenante mais au final un résultat quelque peu décevant.

Yamanashi Japon Japan château Katsunuma

Ici, l’entrée du domaine Katsunuma avec un magnifique jardin qui côtoie les vignes que l’on aperçoit en arrière-plan.

Yamanashi Japon Japan cépage Koshu grape

L’un des principaux intérêts d’aller dans des vignobles à l’étranger, c’est de pouvoir découvrir de nouveaux cépages autochtones. Compte tenu du climat très particulier du Japon, tous les cépages ne sont pas adaptés. De nombreux producteurs utilisent donc un cépage local, le Koshu, dont la feuille relativement peu ciselée rappelle vaguement celle du riesling.

Yamanashi Japon Japan château Katsunuma pergola

Les vignobles de la région de Yamanashi sont très surprenants car ils ne ressemblent pas du tout à l’image traditionnelle que nous avons d’un paysage viticole. Tout d’abord, ne pas chercher de vignes proches du sol mais plutôt lever la tête pour apercevoir rameaux, feuilles et grappes. En effet, les Japonais sont contraints d’utiliser une taille en pergola pour lutter contre l’humidité très élevée (et constante) pendant l’été.
En outre, la densité de plantation est certainement l’une des plus faibles au monde avec seulement 200 pieds à l’hectare (on peut voir sur la photo un premier cep au premier plan puis un second à une dizaine de mètres en retrait sur la gauche). Pour autant, les rendements n’en sont pas moins élevés (plus de 150 hectolitres/hectare)… Etrange non ? L’explication est finalement assez simple : chaque pied produit bon an mal an environ 120 kilos de raisin ! Chaque pied donne une surface foliaire qui s’étend sur environ 50m2.

Yamanashi Japon Japan château Katsunuma pergola

D’où la nécessité d’un immense poteau au centre des vignes duquel partent des filins qui retiennent toute une structure de fils de fers qui permettent de soutenir la vigne…

Yamanashi Japon Japan château Katsunuma

La visite du domaine s’est achevée par une dégustation des différentes cuvées (pas moins de huit vins dégustés). Le propriétaire du château, nous a fait l’honneur de nous accueillir et de nous parler avec passion de son domaine.

Les vins dégustés ont montré un niveau qualitatif correct sans pour autant laisser un souvenir impérissable. En résumé, les rouges étaient assez mûrs, présentant en bouche une certaine amertume et des tanins bien présents, et une finale assez sèche. Des vins toutefois sans défaut. Quant aux blancs, ils étaient meilleurs, avec des fruités au nez parfois assez intenses et des notes assez récurrentes de coriandre. Tous présentaient aussi une certaine amertume mais au global un bon équilibre. Des vins correctement faits.

Yamanashi Japon Japan château Mercian

Le second domaine visité était le château Mercian dont les installations étaient flambant neuves. L’accueil y fut très amical, la présentation du vignoble japonais fort instructive et la dégustation intéressante.


  • Vins dégustés :
Château Mercian Yamanashi muscat Bailey A 2009 (100% muscat bailey A) : robe rubis pas très intense. Premier nez fruité (fraise caramélisée) et lacté. A l'aération, un côté foxé apparaît davantage. La bouche est très vanillée. Une amertume est présente mais finalement assez délicate. Équilibre globalement satisfaisant en raison d'une bonne acidité. Un vin correct.

Château Mercian Nagano Merlot 2012 (100% merlot) : robe assez foncée. Le nez est très vert et présente des arômes de cèdre très puissants. Sensation d'un manque de maturité. La bouche est clairement sur des notes de résine et s'avère très boisée. Forte astringence. Vin déséquilibré et trop boisé. 

Château Mercian Meritage de Jyonohira 2009 (52% cabernet sauvignon, 48% merlot) : robe rubis foncée. Nez sur les fruits noirs bien mûrs et assez lacté. La bouche est boisée, l'acidité très forte et l'acidité trop présente et pas fondue. Vin déséquilibré pas très plaisant.

Château Mercian Koshu Kiiroka 2012 (100% Koshu) : robe très pâle, nez très marqué par l'ananas. Une acidité bien présente et assez bien fondue avec une amertume qui apparaît dès le début de bouche. Un vin intéressant.

Château Mercian Koshu Kiiroka en hommage à Taka 2012 (100% Koshu) : robe toujours aussi pâle. Nez qui rappelle les bonbons en collier. L'acidité est puissante et le vin est vraiment rêche. Belle longueur avec une belle acidité. C'est correctement fait mais pas très plaisant à boire (vintrès technique).

Château Mercian Nagano Chardonnay 2012 (100% chardonnay) : robe dorée. Le nez est très curieux (rappelle les odeurs de couche bébé !) avec une pointe de réduction. En bouche, l'acidité est présente mais s'avère plaisante. Très exotique en bouche mais un peu asséchant en finale. Une amertume en milieu et en fin de bouche. Un vin agréable mais qui manque un peu de rondeur.