Le thé est une boisson fascinante, dont la diversité n'a rien à envier au vin. Impossible dès lors d'être en Chine et de ne pas se rendre dans un marché aux thés.
Arrivé au marché de Maliandao à Pékin, il convient de trouver un marchand de thé qui inspire confiance parmi les centaines présents sur place. Ce Chinois trentenaire s'est avéré un excellent conseiller, d'une gentillesse rare (ici en pleine préparation de l'un des dix thés dégustés).
Chaque échoppe se présente de la même manière. Un espace de dégustation et aux murs, des dizaines de boîtes de thé en vrac : thé vert, oolong, noir, pu'er...
L'un des premiers dégustés : un thé oolong d'une rare élégance. Un côté légèrement végétal, des notes marquées d'huile d'olive. Une vraie découverte.
Le second thé dégusté. Là encore, un oolong mais légèrement plus fermenté. Des notes de sous-bois délicates qui font passer dans un autre registre.
Dernier oolong de la dégustation et certainement le pls surprenant (que j'avais déjà eu l'occasion de goûter il y a quelques années en Chine) : un thé oolong au parfum très caractéristique de réglisse. La fin de bouche est presque anisée ! Ici, les feuilles avant infusion qui paraissent ressembler à de petits cailloux verts.
Ici, les feuilles du même oolong après infusion. Tout simplement impressionnant.
Puis nous avons eu la chance de pouvoir goûter des thés pu'er. Ces thés ne sont pas conditionnés de la même manière et sont vendus soient en boule comme ici, soit en galette. L'intérêt de ces thés, outre leur parfum totalement à part de terre et de sous-bois, réside dans le fait qu'il est possible de trouver des thés ayant vieillis plusieurs années.
Dernier thé dégusté : un pu'er de 8 ans (récolte de 2005). Les feuilles agglomérées ressemblent à de petits cocons très légers. Une fois de plus en bouche, des arômes caractéristiques de feuille morte, de sous-bois, d'humus. Ce n'est pas un thé de tous les jours mais assurément un thé qui interpelle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire